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Sao Tomé-et-Principe

Petit écrin de végétation luxuriante perdu au milieu de l’immensité de l’Océan Atlantique, l’archipel de Sao Tomé-et-Principe est un joyau où tout reste à découvrir. Encore méconnues des grands axes touristiques, ces petites îles vous surprendront par leur nature quasi intacte depuis la nuit des temps, mais aussi par la simplicité et la gentillesse de ses gens. Si votre envie de vacances vous pousse à la découverte de nouveaux horizons, Sao Tomé-et-Principe est l’endroit idéal.



Présentation

À 240 km des côtes gabonaises, deux îles touffues émergent de l'Atlantique. On les appelle aussi «Iles au Milieu du Monde» ou encore «Ile Chocolat», São Tomé étant la première terre d'Afrique où furent plantés, au début du 19eme siècle, des cacaoyers apportés du Brésil par les colons Portugais. São Tomé et Principe vous surprendra par la diversité de sa végétation luxuriante, traversée par de nombreux cours d'eau, cascades, forêts, d'où surgissent d'étonnants pains de sucre, de plages dorées et immaculées, le tout dominé par l'incontournable Pico São Tomé, sommet volcanique de forme conique culminant à 2024 mètres.





© Lucas Lahargoue


São Tomé-et-Príncipe est un état indépendant depuis 1975, le plus petit d'Afrique, et l'un des plus pauvres de la planète avec ses 200 000 habitants. 80% de ses recettes proviennent de l'aide internationale. Aujourd'hui, les enfants sont nombreux sur les îles car 45% des Santoméens ont moins de 15 ans. Le pays jouit d'un système scolaire relativement bon, qui permet aux trois quarts de sa population de savoir lire et écrire... ainsi que d'apprendre le français, langue obligatoire au niveau collège. Sa richesse ne se compte pas en dobras (la monnaie locale) mais en hectares de forêt vierge et en kilomètres de plages immaculées.




La grande île, São Tomé, accueille sur sa petite surface une variété considérable d'écosystèmes. Les savanes du nord jouxtant la capitale et son aéroport laissent rapidement place aux "forêts de brume" lorsque l'on s'aventure au sud dans les montagnes.

L’archipel de São Tomé-et-Príncipe est issu de l’activité volcanique du prolongement de la ligne des Monts Cameroun sous l’océan. De hauts rochers acérés émergent au-dessus de la verdure et s'élancent vers le ciel tel le Pico de Gran Cão. À les admirer en bateau, depuis la baie des Aiguilles, ils ressemblent à des géants de pierre. Pour peu que des nuages s'accrochent à leurs cimes, le paysage ressemble à un décor de Jurassic Park dans lequel on n'attend plus que le cri déchirant d'un T-Rex affamé.


© Scott Ramsay


Les deux îles abritent une cinquantaine d'espèces d'oiseaux endémiques aux noms improbables, tels que l'euplecte monseigneur et le tisserin de São Tomé. Aujourd'hui, près d'un tiers du pays est classé parc naturel.


Une forêt extraordinaire

Les forêts couvraient autrefois la moitié de la surface du globe, c'est moins de 10% aujourd'hui. À São-Tomé-et-Principe, la forêt est classée par l'Unesco comme une réserve exceptionnelle. Un véritable paradis pour les oiseaux, mais pas seulement. En se rapprochant de l'île, on comprend vite que l'on se trouve en face d'un jardin extraordinaire. Une nature à l'état brut. Un tiers de cette île du golfe de Guinée est encore recouverte de forêt vierge, qui n'a jamais, ou si peu, été abîmée par l'homme. Pendant longtemps, la forêt de São Tomé est restée à l'écart du monde. Elle cache encore en son sein de nombreux trésors inconnus. Les recherches scientifiques y ont repris il y a trente ans à peine, pour découvrir de nouvelles espèces endémiques, qui n'existent que sur cette île.


© Scott Ramsay


Plutôt que de développer un tourisme "grand public" comme les Seychelles, son homologue insulaire de l'océan Indien, Sao Tomé-et-Principe entend préserver au maximum sa biodiversité et privilégier le tourisme écologique. Principe est aujourd'hui reconnue comme réserve de biosphère par l'Unesco.


Un passé colonial bien visible

Les habitants de São Tomé et Príncipe sont majoritairement d'origine africaine et métisse, la plupart pratiquant le catholicisme romain. L'héritage de la domination portugaise est également visible dans la culture, les coutumes et la musique du pays, qui fusionnent les influences européennes et africaines. São Tomé et Príncipe est un État membre fondateur de la Communauté des pays de langue portugaise. Partout dans les rues, des vestiges d'édifices coloniaux aux murs fatigués transpirent une Histoire vieille de 500 ans (les Roças), bien visibles notamment dans les rues de la petite capitale.




La culture du cacao

Introduit en 1822, le cacao signe la renaissance de São Tomé-et-Principe et sa reconquête par le Portugal. Car depuis la fin du XVIIe, les îles furent successivement pillées par les Hollandais et les Français, anéantissant les cultures de canne à sucre, alors principale production santoméenne. São Tomé-et-Principe devint alors le premier pays d'Afrique à cultiver le célèbre cabosse. Il en fut aussi le premier producteur mondial de cacao jusqu'à l'aube de la Première Guerre mondiale. Il perdit progressivement ce rang au profit de la Côte-d'Ivoire et du Ghana. Aujourd'hui, le cacao représente 80% des exportations du pays, dont la moitié de la clientèle est hollandaise. Les ouvriers locaux (ici à la plantation de Roca Monte Café) n'ont, quant à eux, probablement jamais gouté au chocolat qu'ils ont participé à élaborer.




Les plages paradisiaques

La plupart sont plus facilement accessibles par la mer que par la terre. Elles sont des refuges idéals pour une journée de robinsonnade en toute tranquillité. Praia Boi ou Praia Macaco sont de tels havres de paix vierges de toutes civilisations que des tortues viennent y enfouir leurs œufs en hiver.


© Sundy Praia




Sur la côte orientale de São Tomé, près de la Praia Izé, des orgues basaltiques forment une sorte de Chaussée des Géants tropicale. Sur le site de « la Bouche de l'Enfer », la mer s'engouffre dans une faille rocheuse. La légende dit qu'un baron local se serait engouffré dans cette échancrure sur un cheval blanc, et en serait ressorti... au Portugal, près de Cascais où se trouve une autre « Bouche de l'Enfer » similaire. Nombreux santoméens ont tenté de prouver la légende. Aucun n'en est revenu. Ils coulent certainement de beaux jours...au ciel... ou au Portugal ? La légende perdure.



Le climat à Sao Tomé et Principe

Du fait de sa position géographique près de l'équateur, l’archipel de Sao Tomé et Principe jouit d’un climat tropical, chaud et humide tout au long de l'année.

Sao Tomé et Principe connaissent plusieurs saisons :

  • De janvier à février : une petite saison sèche (Gravanito)

  • De mars à mai : une saison humide

  • De juin à septembre : une grande saison sèche (Gravana)

  • D’octobre à décembre : une saison humide

Sous l’équateur, il n’existe pas d’hiver et les températures oscillent entre 25 °C (durant la saison sèche) et 30 °C (durant la saison humide). Quant à la température de l’eau, elle se situe autour de 25 °C comme ici au Lagoa Verde:



Durant la saison humide, les pluies sont abondantes sur l'île de Principe et dans le sud de l'île de Sao Tomé, ce qui explique les paysages verdoyants et la végétation luxuriante.

En définitive tous les mois de l’année sont propices pour se rendre à Sao Tomé et Principe car même durant les mois les plus pluvieux (avril-mai et octobre-novembre), le ciel peut-être radieux. Et au contraire, même durant la saison sèche le ciel peut être voilé.


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